Depuis plus de 20 ans je souffre de crises d’angoisses et de claustrophobie, suite à des évènements tous plus traumatiques les uns que les autres, tant sur le plan moral que physique. Au début de cette année, on me dit qu’il me faut faire plusieurs examens car il y a un petit problème à l’un de mes seins. Evidement les examens qu’il faut faire sont, des IRM, des scanner, des radios, tout ce qui pour moi me terrifie, ne riez pas car c’est tellement difficile à affronter, que j’avais même honte d’en parler et que je reculais sans cesse le moment de les faire. Donc ne faisant pas ces examens, et ne sachant pas ce qui se passait dans mon corps, j’angoissais de plus belle. Est-ce juste une petite chose, est-ce un cancer??? Un jour je me décide à en parler avec une cousine, qui me conseille d’aller sur le site, et je cherche une personne avec laquelle à priori je pourrais me sentir à l’aise pour parler et confier toutes mes douleurs physiques et émotionnelles. Je prends un 1er rendez-vous chez Sophie, et là, quel bonheur, quelle délivrance, je peux ouvrir mon cœur et parler en toute confiance, sa douceur, sa présence, son non jugement face à tout ce qu’elle entends, sont pour moi un cadeau de bienveillance, c’est décidé, je vais prendre ma santé en main et faire les examens, je lui confie que malgré tout j’ai une peur panique du jour de l’examen. Ce jour tant attendu et redouté arrive enfin, je suis dans le couloir, j’attends que l’on m’appelle, j’ai déjà pris du rescue, mais je sens bien que mon cœur bat trop vite et que je suis prête à faire demi-tour. Je suis dans ces pensées là quand, je lève la tête, Sophie est là, avec ses mots rassurants, « je ne vous lâche pas on va refaire la séance et vous allez voir tout ira bien ». Examen terminé, je tombe dans ses bras pour la remercier. Grâce à elle j’ai pu faire cet examen et éliminer le doute du cancer. En juin de cette année également, je fais une terrible chute d’un étage, je m’en sort bien car juste des contusions partout, un syndrome de Morel Lavallée et un trou dans la cheville, ça aurait pu être pire tout un étage quand même. Mais par contre ce qui suit est moins drôle, plus moyen de dormir, tous les soirs, au moment du coucher, je revois cette chute, j’entends mon cri, je ne peux plus m’allonger et dormir, il faut que je me lève, que je marche dans la maison, mais tout ce manque de sommeil pendant des jours et des jours, ne fait que réactiver mes angoisses. Nouvelles séances chez Sophie, nous retravaillons cet accident, et au cours de la séance, elle me demande d’imaginer que quelque chose de doux, d’enveloppant, de protecteur, me rattrape avant que mon corps chute sur l’escalier. Au sortir de cette séance, je suis perplexe, car même si ce à quoi j’ai pensé me semble évident, aurais-je la possibilité de m’y replonger au moment d’aller me coucher. Et bien au fil des jours, ou plutôt au fil des soirée, cette image est revenue, chaque soir, de plus en plus rassurante, au point de m’y blottir et d’y retrouver un sommeil serein. Autre problème apparemment résolu, sans y penser vraiment, pour la première fois depuis des années, hier, je suis allée au cinéma avec notre petit fils, et pas une seule crise d’angoisse, ni de claustrophobie, qui m’empêchait d’avoir ce genre de distraction auparavant. J’ai voulu partager cette petite et belle victoire avec Sophie, je lui ai adressé un message et sa réponse a été à la hauteur de ce quelle est, humble, généreuse, dans l’écoute constamment. Sophie, vraiment un tout grand merci, je sais que j’ai encore beaucoup de combats à mener pour être tout à fait délivrée mais que de chemin déjà parcouru grâce à vous, et encore un bout de parcours quand le besoin s’en fera sentir, je n’aurais plus aucune hésitation, je vous téléphonerai. Je ne pourrai jamais assez vous remercier pour tout ce que vous m’avez donné. Je vous embrasse